Version 4 – Septembre 2016
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Au terme du parcours, la capacité à rebondir est souvent caractéristique de celui qui a réussi un
doctorat. Mais parfois les difficultés paraissent insurmontables… Le
Service Qualité de vie des étudiantsest présent tout au long du parcours universitaire, y compris pour les doctorants.
T
HESE ET VIE PRIVEE
Certes, les situations diffèrent d’un doctorant à l’autre : certains bénéficient d’un financement
confortable et d’un encadrement idéal, d’autres se sentent plus seuls et ont des ressources moins
régulières. Mais pour tous les doctorants, la situation est identique : la thèse s’apparente à une épreuve
personnelle. Aventure scientifique et professionnelle, elle est également pesante, au tout du moins
présente, dans la vie personnelle du doctorant. Elle lui prend du temps et bien souvent empiète sur sa
vie privée. Si le temps que le doctorant consacre à sa thèse doit être à son maximum durant son temps
de travail, il est important également que le doctorant ne se laisse pas « dévorer » par sa thèse.
L’essentiel est de trouver le juste équilibre afin de ne pas se laisser enliser dans une thèse envers
laquelle le doctorant n’a plus aucune distance critique. Se donner du temps (soirée, week-end, congé)
est un impératif, qui permet généralement de percevoir autrement un problème et de le résoudre !
A
BANDON
Pour certains, le terme du parcours, la fermeture de la « pars-en-thèse » n’est pas liée à la réussite de la
thèse, mais passe par l’abandon du doctorat. Ce n’est jamais facile. C’est souvent empli de regrets. Mais
malgré le sentiment d’échec, le bilan n’est pas aussi noir qu’il n’y parait à première vue. C’est parfois
aussi un soulagement. De toute façon, des compétences ont été acquises ; bien souvent la formation
doctorale a pu être achevée. Le doctorant se reconstruit autrement en valorisant ce qui peut l’être. Il
existe d’autres voies d’épanouissement que le métier de chercheur. Mais les abandons ne se prennent
jamais à la légère.
A
L
’
APPROCHE DE LA FIN DU FINANCEMENT
Certains sont aidés ou quelque peu bousculés par une contrainte extérieure : l’approche de la fin du
financement. Cela leur apporte sans doute une dose supplémentaire de stress, mais l’essentiel est de
poursuivre l’effort jusqu’à la soutenance…
QUELLE PROCEDURE EN CAS DE PROBLEME AVEC SES ENCADRANTS
?
Le doctorant peut saisir le collège de tout différend qui l’opposerait à son comité de thèse, son
promoteur ou son jury. Il introduit sa requête par lettre (ou e-mail) motivée auprès du président du
collège et, si celui-ci est concerné, auprès du vice président. Après avoir sollicité les avis qu’il juge
opportuns et entendu le doctorant, le collège prend position au plus tard dans les deux mois de sa saisie
et informe le doctorant par écrit de la décision prise. Les décisions du collège peuvent faire l’objet d’un
recours auprès d
u bureau du doctoratP
OUVOIR BOUCLER SA THESE MALGRE TOUT
…
Se sentir reconnu dans son travail, dans son cheminement intellectuel et scientifique constitue un
puissant levier pour poursuivre l’effort jusqu’à la soutenance.
L’essentiel est de respecter un maximum
les délais, en fournissant un travail de grande qualité. Terminer sa thèse en ayant quitté l’université et
en travaillant à l’extérieur rend l’épreuve plus difficile. Mais qui a réussi un doctorat sait quelle est la
satisfaction à l’arrivée…
P
ERSONNES DE CONFIANCE A L
’
ULG
Les doctorants qui souhaitent parler d’un malaise qu’ils ressentent au travail (conflit, problèmes
relationnels au travail, …) peuvent s’adresser au
x personnes de confiance .Ils y trouveront une première
écoute en toute confidentialité.