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LIÈGE
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Printemps 2012
A
ssurer les droits d’inscription à l’Université fait quel-
quefois l’objet d’une gageure pour les familles. L’ULg
a mis en place une palette d’aides visant à pallier les
éventuelles diffcultés fnancières. Situé au Sart-Tilman (et
présent place du 20-Août pendant les inscriptions), le ser-
vice social – au sein de l’administration de l’enseignement
et des étudiants (AEE) – est un lieu d’accueil pour tout étu-
diant désireux d’exposer sa situation (diffcultés fnancières,
modifcation dans la structure familiale, problème de santé,
démarches sociales, etc.). Une équipe de gestionnaires
et d’assistantes sociales est chargée d’écouter puis d’ac-
compagner chaque jeune dans sa recherche de solutions.
« Par défnition, les étudiants qui poussent la porte de notre
service éprouvent des diffcultés sociales, précise Chris-
tine Puit, responsable du service social. Je tiens à dire que
d’autres services de l’AEE assurent également un accom-
pagnement. Parfois, les activités se rejoignent : lors de
la tuerie de la place Saint-Lambert ou de l’explosion de
la rue Léopold, l’ensemble des services ont travaillé en
synergie afn d’apporter toute l’aide nécessaire aux étu-
diants (fnancière, psychologique, administrative, etc.). »
Le service social dispose de différents leviers fnanciers pour
permettre à chaque universitaire d’étudier dans des conditions
adaptées. Des réductions des droits d’inscription sont prévues
dans la législation en fonction des revenus et de la situation
familiale : le montant du minerval dépendra donc de la situa-
tion sociale et fnancière de la personne. Pour cette année
académique, dans une communauté universitaire comptant
approximativement 20 000 étudiants, 736 bénéfcient du taux
intermédiaire (374 euros) et le taux boursier (0 euro) a été
octroyé à 3000 d’entre eux. L’ULg propose également des
prêts sans intérêt et accorde des tarifs préférentiels à cer-
taines catégories sur base de motifs sociaux et académiques.
Selon les critères et les moyens défnis par son conseil d’admi-
nistration en janvier 2002, l’Université accorde par ailleurs une
aide fnancière aux étudiants “qui ne disposent pas des moyens
fnanciers nécessaires mais qui possèdent les qualités requises
pour les études universitaires”. Ce soutien fnancier est modu-
lé sur base d’un ensemble de critères tels que, notamment, la
situation du jeune dans le cursus. Son budget étant limité, le
service social privilégie les candidats ayant déjà réussi une an-
née dans l’Institution. Le principe étant le suivant : un étudiant
qui poursuit un cursus supplémentaire n’y est généralement
pas obligé, mais le fait avant tout pour parfaire sa formation.
Priorité donc aux étudiants qui aspirent à un premier diplôme.
Le décret du ministre Jean-Claude Marcourt relatif à la gra-
tuité et à la démocratisation de l’enseignement supérieur pré-
voit que tout étudiant boursier qui en fait la demande peut
bénéfcier gratuitement de tous les supports de cours obli-
gatoires. « Nous proposons un forfait qui oscille entre 100 et
120 euros en fonction de la Faculté dans laquelle est inscrit
un étudiant de premier cycle, détaille Christine Puit. Cet octroi
direct se fait de manière très simple : dès que le jeune reçoit
sa confrmation de bourse, il nous communique son numéro
de compte et le versement s’effectue. Curieusement, nous re-
cevons très peu de demandes en ce sens : sur 269 étudiants
contactés jusqu’à présent, 138 seulement nous ont répondu. »
Malgré une augmentation du nombre d’inscrits, couplée à
un contexte économique peu propice, les chiffres restent
constants et le service social n’enregistre pas de hausse
signifcative des demandes d’aide. « Le service social ne se
substitue pas au CPAS ou à d’autres systèmes d’aide. Son
but n’est pas d’octroyer une aide de subsistance, mais bien
une aide pour les frais scolaires. Un étudiant “standard”
bénéfciera d’un appui à concurrence de 500 à 1800 euros,
en fonction du fait qu’il est navetteur ou non. En outre, un
étudiant peut, à différents moments de ses études, rece-
voir une aide supplémentaire ponctuelle ciblée sur certaines
dépenses (achat d’un ordinateur, aide pour le mémoire, aide
médicale, équipement technique, aide pour un voyage ou
pour assurer divers frais). En principe, nous activons ces
aides ponctuelles, une fois par cycle », conclut Christine Puit.
Sébastien Varveris
Les dons en faveur des étudiants peuvent être effectués
sur le compte du Patrimoine de l’ULg BE79 0910 0157 1833
avec la mention “Service social des étudiants”.
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SOUTEN I R L’ ULg
Soutenir et surmonter les diffcultés
Le service social des étudiants