12
l
LIÈGE
U
l
Printemps 2012
> Les
SORT I ES DE PRESSE
“Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace
n’existe pas”, expliquait Italo Svevo. Si chez certains le
temps sufft pour qu’un événement tombe dans l’oubli et
qu’on vienne à penser qu’il n’a jamais existé, pour d’autres,
au contraire, le souvenir est resté vivace, entretenu par un
groupe ou une communauté d’individus, souvent organi-
sés en associations et prêts à tout pour faire connaître et
reconnaître un massacre, un attentat, un génocide, une
catastrophe naturelle… Confrontés les uns aux autres, ces
souvenirs suscitent parfois une compétition malheureuse,
parfois volontaire, souvent inconsciente, qui s’alimente
d’un univers surmédiatisé où les images récentes et plus
anciennes se multiplient et se télescopent.
Diplômé en science politique de l’université de Liège (2007)
et du Collège d’Europe (Bruges), Geoffrey Grandjean est
aspirant FNRS au département de science politique de l’ULg.
Licencié en philosophie et docteur en science politique
(2007), Jérôme Jamin est chargé de cours au département
de science politique de l’ULg.
Voir l’article sur le site
www.refexions.ulg.ac.be
(rubrique
Société/Science politique)
Il y a 25 ans, en 1986, paraissait le Liber Memorialis de la
faculté de Médecine vétérinaire de l’université de Liège, sise
à Cureghem, sous le titre “De l’Art à la Science, 150 ans de
Médecine vétérinaire à Cureghem 1836-1986”, occasion de
célébrer en même temps le 150
e
anniversaire de l’existence
offcielle de la profession médicale vétérinaire en Belgique.
Le présent ouvrage a comme objectif de relater brièvement
l’histoire de la Faculté au cours des 25 dernières années,
d’en dégager les faits saillants et de tracer son portrait
actuel.
Réalités psychiques, les personnages des romans vivent en
nous avec plus ou moins d’intensité. A quelques-uns, nous
réservons un accueil si particulier que nous aimerions nous
introduire dans leur vie et leur univers. C’est bien ce que fait
ici l’auteur en donnant vie à quelques fgures, en majorité
féminines, avec lesquelles il a noué des relations de vive
affection. Ce qui l’autorise à leur conférer une autonomie
particulière, allant jusqu’à inféchir, au gré d’une interpréta-
tion des œuvres correspondantes, leurs destins. C’est, pour
lui, une façon de rendre justice à des personnages que leurs
créateurs ont injustement traités, depuis la Valérie Marneffe
de Balzac jusqu’à la Marie de Jean-Philippe Toussaint.
C’est aussi une manière d’inviter chaque lecteur à aborder
les fctions dans lesquelles ils se plongent comme si elles
n’étaient pas entièrement achevées.
Professeur émérite de l’université de Liège, Jacques
Dubois est spécialiste du roman français des XIX
e
et XX
e
siècles et se réclame de la critique-fction. Il a notamment
édité avec Benoît Denis trois volumes de romans de Sime-
non dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Voir l’article sur le site
www.culture.ulg.ac.be
Geoffrey Grandjean
et Jérôme Jamin
La concurrence
mémorielle
Armand Colin, Paris, 2011
Liber Memorialis.
Vingt-cinq ans de
Médecine vétérinaire
1986-2011
Presses de la faculté de Médecine
vétérinaire de l’ULg, Liège, 2011
Jacques Dubois
Figures du désir. Pour une
critique amoureuse
Les Impressions Nouvelles,
Bruxelles, 2011